Cinq mois après, les ex-GM&S veulent rester debout
Samedi à Saint-Denis, une soirée spéciale célèbre le combat des salariés de l’usine de La Souterraine, qui a perdu plus de la moitié de ses emplois en septembre. La situation est sombre pour ceux qui ont perdu leur poste, et même les salariés repris ne sont guère optimistes.
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SeSe voir, être ensemble, faire la fête, l’événement. Plutôt que ressasser son amertume. Ce samedi 10 février au soir, une soixantaine d’anciens salariés de l’usine GM&S de La Souterraine (Creuse), se retrouvent à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour participer au festival Rebel Rebel, organisé par le cinéma indépendant L’Écran. On les avait laissés en septembre, sonnés au bout de neuf mois de combat contre la fermeture annoncée de leur entreprise, devenue un enjeu politique dans la foulée de l’élection d’Emmanuel Macron. Le tribunal de commerce avait finalement donné son accord pour une reprise partielle de l’activité, le repreneur ne réembauchant que 120 salariés et laissant 156 personnes sur le carreau.