Guinée: au cœur de la corruption, un pilier du capitalisme français

Un échange d’e-mails révélés par Mediapart démontre que le géant minier Rio Tinto a accepté en 2011 de verser 10,5 millions de dollars à François de Combret, conseiller du président guinéen, ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée et ex-associé de la banque Lazard. Suite à nos questions, Rio Tinto a annoncé la suspension d’un de ses hauts dirigeants et a alerté les autorités américaines, britanniques et australiennes.

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Les accusations de corruption étaient déjà nombreuses autour du gisement de fer le plus prometteur de la planète, celui de Simandou en Guinée. Les révélations de Mediapart viennent ajouter de lourds soupçons dans un nouveau pan du dossier, inconnu jusqu’à aujourd’hui. Ces éléments impliquent sans équivoque Rio Tinto, la deuxième plus grosse compagnie minière au monde. Face à nos questions, le géant anglo-australien a annoncé mardi 8 septembre au soir qu'il venait de suspendre de ses fonctions un de ses hauts responsables, et indique avoir alerté les autorités légales américaines, britanniques et australiennes.

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