Colère à la SAM, fonderie abandonnée par Renault et l’État
Lâchés par le constructeur automobile, qui a refusé de soutenir un ultime plan de reprise, et par le gouvernement, qui avait promis des millions d’euros, les 333 ouvriers de la fonderie de Viviez-Decazeville s’apprêtent à passer les fêtes dans leur usine occupée. Un baroud d’honneur.
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Viviez-Decazeville (Aveyron).– Au fond de la vallée de Decazeville, dans le nord-ouest de l’Aveyron, les générations passent, les acteurs changent, mais une même histoire semble se répéter. Une histoire bien connue de profit des actionnaires, de réduction des coûts, de délocalisation et de carnage social, commune à la plupart des fonderies françaises en difficulté. Et qui, ici, a une fâcheuse tendance à repasser les plats.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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