Entreprises Reportage

Colère à la SAM, fonderie abandonnée par Renault et l’État

Lâchés par le constructeur automobile, qui a refusé de soutenir un ultime plan de reprise, et par le gouvernement, qui avait promis des millions d’euros, les 333 ouvriers de la fonderie de Viviez-Decazeville s’apprêtent à passer les fêtes dans leur usine occupée. Un baroud d’honneur.

Nicolas Cheviron

Viviez-Decazeville (Aveyron).– Au fond de la vallée de Decazeville, dans le nord-ouest de l’Aveyron, les générations passent, les acteurs changent, mais une même histoire semble se répéter. Une histoire bien connue de profit des actionnaires, de réduction des coûts, de délocalisation et de carnage social, commune à la plupart des fonderies françaises en difficulté. Et qui, ici, a une fâcheuse tendance à repasser les plats.

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