Le gouvernement grec et les créanciers ont abouti à un projet, mardi 11 août. Celui-ci paraît présenter des conditions moins draconiennes. Dans les faits, les objectifs semblent tout aussi inatteignables que lors des plans précédents, les créanciers fermant les yeux sur l’effondrement économique de la Grèce depuis la fermeture des banques et le contrôle des capitaux.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
UnUn pays comme une business unit. Un pays sans histoire, sans géographie, sans société, sans loi, sans politique. Un pays comme une simple unité de production, hors du temps et de toute contingence. Telle est la première impression qui se dégage à la lecture du projet d’accord du troisième plan de sauvetage de la Grèce, annoncé le 11 août, tant la liste des exigences, des postulats se conforme à tous les préceptes gestionnaires convenus, sans tirer la moindre leçon des échecs passés, des circonstances actuelles.