Des salariés du studio français Eugen Systems sont en grève depuis le 14 février. C’est une première depuis 2011 pour l’industrie française du jeu vidéo, peu habituée aux mouvements de revendication. Les grévistes demandent que la rémunération minimale prévue par leur convention collective soit appliquée.
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La grève, pour la première fois en sept ans dans un secteur si peu habitué aux mouvements collectifs. Mercredi 14 février dans l’après-midi, 21 salariés du studio de jeu vidéo Eugen Systems se sont mis en grève, pour faire entendre leurs revendications sur leur rémunération et leur statut professionnel. Il s’agit certes d’une toute petite poignée de personnes, mais leur acte est symbolique, et devrait résonner fortement dans ce tout petit monde, qui rassemble au maximum cinq mille professionnels en France. La dernière grève dans le secteur remonte à mai 2011, au studio lyonnais Eden Games, et elle est encore dans toutes les mémoires.
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Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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