LVMH : Derrière l’apparat, les galères des petites mains (4/8) Enquête

Fondation Louis Vuitton : les vigiles racontent l’enfer du décor

Sous les verrières de la Fondation Louis Vuitton, des tableaux flamboyants et des agents de sécurité peu considérés. Les vigiles racontent l’enfer du décor : des journées de 12 heures à rester debout, avec la consigne de rester statiques, des malaises à répétition et une surveillance de chaque instant.

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Les grands murs de 17 mètres de haut, d’un blanc immaculé, sont recouverts de quelques-uns des chefs-d’œuvre de Maurice Denis. Ils représentent Psyché qui tombe amoureuse de Cupidon dans la volupté du lit nuptial. La galerie est baignée dans une lumière qui fait honneur au peintre français et dans des mélodies interprétées par l’orchestre du Festival baroque de Boston ou la philharmonie de Berlin. À propos de sa fondation, dont la construction a coûté quelque 790 millions d’euros, le PDG de LVMH, Bernard Arnault, ne se prive pas d’être humble en assurant que « c’est un cadeau fait à la France ». Et le président de l’époque, François Hollande, d’assurer que « son succès sera celui de la France tout entière ».

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