Deux grands groupes français, Total et Vinci, viennent d'annoncer que des fonds souverains – des fonds d'Etat de Chine ou du Golfe – entraient dans leur capital. Après le groupe Lagardère, EADS ou encore Vivendi, la spectaculaire montée en puissance de ces fonds, très peu transparents mais très puissants, dans les groupes français du CAC 40 se poursuit donc, dans une indifférence quasi générale. Lire également le «parti pris»: «Un dangereux complexe libéral»
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CeCe sont deux informations d'une importance absolument capitale pour l'économie française, car elles en disent très long sur les mutations que traverse actuellement le capitalisme hexagonal ; mais aucune des deux n'a fait les gros titres de la presse financière – juste quelques menus articles ici ou là – ni déchaîné de controverses politiques : à l'occasion de l'assemblée générale de leurs actionnaires, deux des principaux groupes industriels français, le géant pétrolier Total et le groupe de construction et de concession Vinci, ont annoncé ces derniers jours que des fonds souverains avaient fait – ou allaient très bientôt faire – leur entrée au sein de leur capital.