La négociation sur l'assurance chômage s'ouvre sur des charbons ardents
En mettant sur la table la dégressivité des allocations avant l'ouverture de la discussion paritaire sur l'assurance chômage, le gouvernement a joué l'ingérence sur un sujet jusqu'ici tabou à gauche. Les syndicats préfèrent taxer davantage les contrats courts.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LeLe premier ministre Manuel Valls, la ministre du travail Myriam El Khomri, ou encore Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État aux relations avec le parlement, l'ont fait savoir, chacun dans leur registre, plus ou moins cajoleur. Ils souhaitent voir syndicats de salariés et patronat, réunis comme tous les deux ans pour sceller l'avenir de l'assurance chômage, s'entendre pour diminuer le montant mensuel des allocations dans le temps. Une manière d'inciter les chômeurs à se remettre au plus vite sur le marché de l'emploi. Avant eux, François Hollande avait lancé un premier ballon d'essai lors de ses vœux au monde économique et social, appelant les négociateurs pour l'Unédic « à revoir un certain nombre de règles », pour la survie du régime.