LVMH : l’envers de l’empire du luxe Enquête

LVMH-Tiffany: cette lettre si embarrassante de Jean-Yves Le Drian

Grâce à un simple courrier, le ministre des affaires étrangères a permis à Bernard Arnault de stopper sa coûteuse opération de rachat de Tiffany. Toujours secrète, cette lettre se retrouve au cœur de la bataille judiciaire entre les deux groupes, qui se joue déjà aux Etats-Unis. Et elle pourrait devenir un boulet pour le Quai d’Orsay. 

Martine Orange

Depuis quinze jours, le ministre des affaires étrangères est aux abonnés absents. Jean-Yves Le Drian semble s’être volatilisé depuis que LVMH a annoncé que le groupe renonçait à son OPA sur le joaillier américain Tiffany à la suite d’un courrier rédigé par le ministre. Le jour de cette annonce, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, interrogé sur cette intervention sans précédent, avait déclaré : « Jean-Yves Le Drian est mieux à même de s’exprimer sur un courrier qu’il a lui-même signé », en promettant que ce dernier aurait « l’occasion de revenir sur le sujet dans le détail ». Depuis, silence radio face aux questions de la presse.

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