Le conseil d’administration d’EDF du 22 avril a fait deux victimes : Emmanuel Macron, qui voit ses prises de position contredites par l’arbitrage de l’Élysée, et le président d’EDF, plus fragilisé que jamais. En imposant le report de la décision sur le dossier d’Hinkley Point, François Hollande envoie un signal d’apaisement aux syndicats et aux salariés. Mais cela fait-il une stratégie pour l’électricien public ?
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Faut-il y voir un des premiers effets du divorce en train de se consommer sous nos yeux entre François Hollande et Emmanuel Macron ? Le dossier EDF, considéré jusque-là comme l’apanage du ministre de l’économie, semble bien être remonté à l’Élysée et permet de rappeler certaines choses. En novembre 2014, le président de la République avait déjà utilisé l’entreprise publique pour rappeler à l’ordre Manuel Valls, tenté de marcher sur les plates-bandes présidentielles : il avait nommé Jean-Bernard Lévy à la tête de l’électricien public, en mettant le premier ministre, qui prônait la reconduction d’Henri Proglio, devant le fait accompli. Aujourd’hui, François Hollande paraît se saisir à nouveau d’EDF pour remettre à sa place Emmanuel Macron : toutes les récentes prises de position du ministre de l’économie sur le sujet sont contredites par les mesures arrêtées par le gouvernement, et adoptées lors du conseil d’administration de l’électricien public du 22 avril.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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