Dossier Chômage et formation, le grand bouleversement
Contrôle des chômeurs, reprise en main de l’Unedic, monétisation du compte professionnel de formation, nouvelles règles pour l’alternance… Avec sa loi sur « la liberté de choisir son avenir professionnel », adoptée le 1er août 2018, le gouvernement a imposé des changements profonds au modèle social français.
Une partie de la réforme de l’assurance-chômage entrera en vigueur le 1er juillet 2021. La baisse des allocations est bel et bien la priorité du gouvernement. C’est la première mesure qui sera appliquée.
Le gouvernement n’a pas dit son dernier mot sur la réforme d’assurance-chômage. Une nouvelle règle de calcul des allocations se profile pour l’été prochain. Elle entraînera des baisses non négligeables. La taxation des entreprises abusant des contrats courts, elle, attendra.
La plus haute instance administrative a jugé contraire au principe d’égalité la modification du mode de calcul des allocations chômage. Les syndicats demandent l’annulation de toute la réforme.
La réforme de l’assurance-chômage est suspendue pour au moins six mois et celle des retraites renvoyée à un horizon encore flou. Vendredi, au cours d’une « conférence du dialogue social », le nouveau premier ministre a donné des gages aux syndicats. Et c’est inédit pour le macronisme.
L’acte II de la réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur le 1er avril. Le calcul des allocations entraînera des baisses drastiques pour les plus précaires. Mediapart révèle les tergiversations du gouvernement sur le congé parental et les obstacles qui apparaissent pour les carrières interrompues.
La réforme de l’assurance-chômage est entrée en vigueur le 1er novembre, avec des conséquences potentiellement très graves pour les demandeurs d’emploi. Le sociologue Didier Demazière explique pourquoi les plus précaires en seront les victimes.
La réforme des règles de l’assurance-chômage, d’une ampleur inégalée, entre en vigueur ce vendredi 1er novembre. « On va passer d’un système d’indemnisation chômage à un système d’accroissement de la pauvreté », dénonce la CFDT. Simulations à l’appui, Mediapart en détaille les conséquences catastrophiques pour les chômeurs.
La CGT, FO, la CFE-CGC et Solidaires se tournent devant le Conseil d’État pour faire annuler la réforme qui va toucher les chômeurs à partir du 1er novembre. Le bilan financier que vient d’établir l’organisme aux manettes de l’assurance-chômage est accablant : 1,3 million de demandeurs d’emploi vont perdre des droits.
Durcissement des conditions d’accès et des règles de calcul, « bonus-malus » peu ambitieux pour limiter les contrats courts : les nouvelles règles de l’assurance-chômage, publiées au Journal officiel, sont conformes à ce qui avait été annoncé. Mais le décret recèle aussi deux surprises, peu réjouissantes pour les chômeurs.
Selon un document de travail de l’Unédic, l’organisme qui gère l’argent de l’assurance-chômage, l’ensemble des mesures impactera négativement au moins 1,2 million de personnes… sur les 2,6 millions qui touchent chaque mois une somme de Pôle emploi.
Alors que le gouvernement vient d’annoncer les nouvelles règles d’accès à l’assurance-chômage, et que les premières pistes de la réforme des retraites seront dévoilées dans quelques jours, le secrétaire général de la CFDT doit faire face à une question : sa stratégie de toujours discuter avec le gouvernement est-elle encore valable ?
Avec ses annonces de mardi 18 juin, le gouvernement a bouclé sa réforme de l’assurance-chômage. Il l’a saupoudrée de mesures visant les entreprises ou les cadres les mieux payés, mais il ne peut pas masquer l’évidence : presque tous les efforts sont imposés aux chômeurs les plus fragiles. Ils devront supporter la quasi-intégralité des 3,4 milliards d'euros d'économies.
Les Échos ont en partie dévoilé la façon dont le gouvernement allait modifier les règles d’accès à l’assurance-chômage. Les plus fragiles seront largement ciblés, à commencer par une mesure jamais évoquée jusqu’à présent : l’allongement de la durée de travail nécessaire pour qu’un salarié puisse bénéficier d'une indemnité.
Depuis un mois, le premier ministre et la ministre du travail agitent un chiffre choc : un chômeur sur cinq gagnerait plus au chômage que dans son travail précédent. Cette statistique a suscité le scepticisme des spécialistes. Et ils avaient raison.
Une semaine après l’arrêt des négociations entre les syndicats et le patronat sur les nouvelles règles de l’assurance-chômage, le premier ministre et la ministre du travail ont relancé mardi 26 février la concertation, qui aboutira à l'été. Mais les priorités de l’exécutif sont déjà connues, les perdants du futur système aussi.
La séquence de discussion autour des règles de l’assurance-chômage, lancée il y a cinq mois, a capoté. Les syndicats ne veulent pas des économies demandées par le gouvernement sur le dos des chômeurs, et le patronat refuse le « bonus malus » sur les contrats courts voulu par Emmanuel Macron. L’exécutif peut désormais imposer ses choix, mais le fera-t-il ?