De la surveillance de masse au piratage des téléphones, Mediapart détaille, grâce à des documents confidentiels, les capacités extrêmement intrusives des systèmes d’espionnage vendus par Intellexa et son partenaire français Nexa.
Depuis l’annonce en mai d’une restructuration du fret ferroviaire, les personnels sont dans l’expectative. Tout le monde craint une liquidation de l’opérateur, à l’heure où la réduction des émissions de gaz à effet de serre devrait être une priorité absolue.
Un règlement européen entré en vigueur il y a deux ans devait limiter, au nom des droits de l’homme, la vente de matériel d’espionnage aux dictatures. Mais le texte a été torpillé par les industriels et plusieurs États membres de l’Union européenne, dont la France.
Au terme de quatre jours d’interrogatoire marathon, l’ancien président de la République a été mis en examen pour « recel de subornation de témoin » et « association de malfaiteurs » dans l’enquête sur la fausse rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine dans le scandale des financements libyens.
La justice a découvert que la société Nexa a vendu en 2020 du matériel de surveillance au maréchal libyen Khalifa Haftar, soupçonné de « crimes de guerre », en violation de l’embargo sur les armes. Mais le procureur antiterroriste et le ministre de l’économie ont entravé l’enquête judiciaire.
Sur l’île française où l’eau manque deux jours sur trois, l’épidémie de gastro-entérite galope, et d’autres maladies liées à l’eau menacent. L’hôpital, abîmé par les multiples crises qui frappent le département, ne peut plus soigner dignement les habitants.
Après un contact direct avec le président Macron, la société française de cybersurveillance Nexa a utilisé Alexandre Benalla comme intermédiaire pour tenter de vendre des logiciels espions à l’Arabie saoudite, malgré l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Un an et demi après la découverte de ces faits très embarrassants pour l’Élysée, l’enquête judiciaire traîne.
L’enquête internationale « Predator Files », menée par Mediapart et ses partenaires, révèle les méthodes sans scrupules des sociétés Nexa et Intellexa, qui ont vendu des logiciels espions à de nombreuses dictatures, avec le soutien, voire la complicité, de la France.
En juillet, l’Ademe a accordé 5 millions d’euros au pétrolier pour un projet de récupération de chaleur de la plus grande raffinerie du pays, près du Havre. Édouard Philippe, maire de la ville normande et proche du président d’alors de l’agence, a appuyé le dossier auprès de l’organisme public.
Alors que le logement étudiant est en tension comme jamais, Mediapart révèle que deux enfants de la directrice des services du Crous à Tours jusqu’en juin dernier se sont vu attribuer chacun une chambre, en dehors des procédures en vigueur. Malgré la situation sociale confortable des parents.
À Étampes, où un opposant insoumis a vu son domicile incendié, la chambre régionale des comptes relève la mansuétude de la municipalité de droite à l’égard d’agents aux comportements violents. Consulté par Mediapart, son rapport final donne des exemples édifiants.
Mediapart publie les enregistrements de vidéosurveillance montrant les violences commises par quatre policiers sur Hedi, dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille. Des faits pour lesquels les fonctionnaires, dont certains les nient, ont été mis en examen.
Après le piège à la sextape contre le premier adjoint de la ville, l’équipe de l’actuel maire de Saint-Étienne a élaboré un autre complot crapuleux. Le plan : attirer l’ancien édile de droite Michel Thiollière dans les bras d’une prostituée de « 16 ans » originaire des pays de l’Est, et le filmer à son insu. Mediapart diffuse les extraits vidéo d’une réunion préparatoire, lors de laquelle les membres du clan Perdriau envisagent un suicide de l’ex-maire. « On s’en branle », concluent-ils.
L’association qui soutient les artistes émergents vit une crise sans précédent, sur fond de gestion problématique. Les membres lésés s’associent pour faire connaître leur colère et les raisons qui les poussent à dénoncer l’incurie des gestionnaires.
Mediapart révèle comment la DGSE a œuvré dans l’ombre à la neutralisation d’Abdelhamid Abaaoud, grâce à une taupe dans l’entourage du chef opérationnel du commando, puis a contribué à l’élimination d’Oussama Atar, commanditaire de l’attentat.
Emmanuel Macron a exclu d’emblée les mineurs de la légalisation d’une aide active à mourir. Si elles sont heureusement très rares, les fins de vie des enfants posent aussi des questions. Des parents témoignent des dix jours d’agonie de leur bébé, Mathis, des suites d’un arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles.