L’enquête sur le tir de LBD fatal à un jeune homme de 27 ans, à laquelle Mediapart et « Libération » ont eu accès, montre comment cette unité d’exception a été mise au service d’un rétablissement de l’ordre spectaculaire alors qu’elle n’avait ni l’équipement, ni les compétences, ni le raisonnement adaptés à cette situation d’émeute.
C’est l’un des joyaux hôteliers du Cambodge, à côté des temples d’Angkor. Mais pour la justice française, le Victoria Angkor a surtout été le théâtre ces dernières années d’une affaire de corruption impliquant un financier bien connu à Paris des milieux boursiers.
La mairie ne sait pas combien il y en a, ni quelle proportion de la capitale britannique ils recouvrent. Les « Pops », des espaces publics appartenant à des compagnies privées, sont peu repérables mais nombreux. Et réglementés sans que le public sache trop comment.
Cet ancien inspecteur du contre-espionnage est soupçonné d’avoir fait partie du commando qui a tué les deux activistes d’extrême gauche à la fin des années 1970. Placé en garde à vue, il a nié sa participation aux faits mais a révélé avoir été proche du patron du Service d’action civique, désigné comme le commanditaire.
Mediapart a pu prendre connaissance de l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel, le document judiciaire qui, après dix ans d’enquête, réclame la tenue d’un procès dans l’affaire des financements libyens. Nous en publions de très larges extraits.
Après dix années d’enquête, les juges d’instruction considèrent qu’il existe aujourd’hui suffisamment de charges contre l’ancien chef de l’État pour qu’il soit jugé dans l’affaire des financements libyens. Un procès est également demandé à l’encontre de Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth. Du jamais-vu dans l’histoire politique et judiciaire française.
Trois agents de la police municipale héninoise, dont son chef, ont été mis en examen ce jeudi à Béthune pour des violences et un faux commis à l’été 2022. De nombreux dysfonctionnements, dénoncés en interne depuis des mois, avaient obligé le maire RN, Steeve Briois, à ordonner un audit, dans lequel le chef de la police était étrangement épargné.
En 2012, l’Action française enterre René Resciniti de Says, l’homme qui a revendiqué le meurtre de Pierre Goldman, et lui paye sa sépulture. Trois ans plus tard, un livre dévoile ses aveux sur l’assassinat du militant tiers-mondiste Henri Curiel, le 4 mai 1978, provoquant la réouverture de l’enquête.
La cession des activités historiques du groupe de services informatiques à Daniel Kretinsky était censée se passer sans problème. Elle tourne à la foire d’empoigne. Actionnaires, armée, responsables politiques, tous s’opposent à cette opération floue, où les conflits d’intérêts fleurissent.
En 2010, un ancien mercenaire d’extrême droite, René Resciniti de Says, révèle sans que le parquet n’ouvre la moindre enquête, qu’il a exécuté l’écrivain braqueur Pierre Goldman le 20 septembre 1979. Ses aveux dessinent les contours d’une « cellule terroriste » qui aurait commis d’autres meurtres. Pour la première fois, un proche du tueur témoigne et raconte sa rencontre avec Goldman quelques jours avant l’assassinat.
Utiliser des moutons pour entretenir les espaces verts à la place de machines polluantes : la pratique est en pleine croissance depuis une dizaine d’années. Mais en coulisses, la concurrence fait rage pour gagner des parts de marché. Au détriment des animaux.
Sa réputation s’est fracassée sur la guerre qu’il mène depuis quatre mois contre l’armée régulière du Soudan. Chef d’une force paramilitaire, Hemetti avait jusqu’au printemps dernier su se rendre incontournable. Autant pour garder les frontières que pour diriger le pays.
Obsédée par les questions migratoires, l’Union européenne n’a pas hésité, il y a près de dix ans, à déléguer au Soudan du dictateur Omar al-Bachir la charge d’empêcher les migrants d’atteindre la Libye, et donc l’Europe. Ce pacte avec le diable a encore de lourdes conséquences aujourd’hui, alors que la guerre fait rage dans le pays depuis quatre mois.
À la suite des révélations de Mediapart sur le montage à l’île Maurice du groupe Fayat, la justice a ouvert une enquête pour « blanchiment de fraude fiscale aggravée » contre le quatrième groupe français de BTP, qui a été perquisitionné.
Au terme de huit ans d’enquête, la justice ordonne un procès contre ce grand flic sarkozyste devenu préfet, soupçonné de s’être enrichi illégalement en rendant de nombreux services, et limogé en 2016.
Fin juin, l’inspection du travail a constaté l’absence d’agrément « Vacances adaptées organisées » pour l’association Oxygène, qui organisait le séjour dans le gîte qui a brûlé à Wintzenheim le 9 août. La structure avait finalement obtenu un agrément temporaire de la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes le 7 juillet, selon les informations de notre partenaire Rue89 Strasbourg.