La concertation publique sur la prolongation des plus anciens réacteurs nucléaires français vient de se clore dans l’indifférence générale. Le débat est confisqué par la technicité des échanges, la bureaucratie des procédures et l’absence de volonté de faire de la place aux citoyen·ne·s.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
DimancheDimanche 31 mars s’est clos un débat qui n’a pas eu lieu : la concertation publique sur l’amélioration des réacteurs nucléaires de 900 mégawatts (MW), les plus anciens, dans le cadre du réexamen qu’ils doivent subir à leur quarantième année d’exploitation. L’enjeu est massif : à quelles conditions les centrales EDF les plus vieilles peuvent-elles continuer de produire de l’électricité, alors qu’elles atteignent un âge initialement prévu comme terminal ?