IVG : les députés adoptent l’extension du délai, le gouvernement tergiverse
Dans une assemblée nationale clivée, la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement » a été votée en deuxième lecture à l’Assemblée, mardi soir. Seulement, son adoption définitive reste incertaine dans cette mandature, faute de volonté du gouvernement.
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Dans l’hémicycle, le 29 novembre, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est livré à un drôle d’exercice d’équilibriste avec plus ou moins de talent. Après avoir invoqué, forcément, la figure tutélaire de Simone Veil, le médecin de formation a défendu à titre personnel l’allongement du délai légal d’avortement de 12 à 14 semaines. Seulement, le ministre ne pouvait paraître trop enthousiaste eu égard aux réticences des deux têtes de l’exécutif.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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