Régionales en Paca: la gauche s'apprête à disparaître entre «la peste et le choléra»
Atone, divisée, écrasée. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, la gauche vit probablement ses derniers jours au conseil régional après avoir dirigé l'institution depuis 1998. Quoiqu'il s'en défende, Christophe Castaner, tête de liste PS, risque d'être contraint de se retirer de la course pour favoriser Christian Estrosi et éviter que le FN et Marion Maréchal-Le Pen ne remportent la mise.
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De notre envoyée spéciale à Nice (Alpes-Maritimes).– Se faire entendre lorsqu’on est de gauche, à Nice, ce n’était déjà pas évident il y a quelques années. C’est devenu quasi impossible aujourd’hui. Après les attentats de Paris, tenter de porter une autre voix que celle du tout-sécuritaire dans une ville dont le maire, Christian Estrosi, est aussi la tête de liste LR (ex-UMP) pour les régionales, paraît même relever de l’utopie. D’autant qu’ici, comme partout en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Front national a le vent en poupe. À ce contexte déjà tendu, s’ajoute une gauche divisée. Une tête de liste socialiste inconnue du grand public. Et une forte envie d’alternance vis-à-vis d’un PS qui tient la région depuis 1998.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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