Le mouvement anti-passe et antivax en effervescence sur les réseaux sociaux
Les boucles et groupes sont l’autre facette de la mobilisation anti-passe sanitaire et anti-vaccination. La conversation s’alimente aux diverses sources de la « réinformation » mais se nourrit aussi d’une profonde défiance institutionnelle, favorisée par l’horizontalité des outils numériques.
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Descendu dans la rue mi-juillet, le mouvement anti-passe sanitaire est né sur les réseaux sociaux. Dans un mouvement circulaire, comptes Facebook, TikTok ou Twitter, boucles WhatsApp et Telegram s’évertuent à présent à lui offrir une vigoureuse caisse de résonance numérique. « C’est presque devenu une banalité de le dire : parce que chacun peut être son propre média et qu’il y a des émotions convergentes, les réseaux sociaux sont un instrument incontournable des mobilisations actuelles », rappelle Stéphane Sirot, historien des mouvements sociaux, qui s’efforce depuis le début de l’été d’aller voir sur le pavé ce que le mouvement anti-passe a à dire.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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