L’argent libyen de Sarkozy Enquête

Financements libyens: Claude Guéant préfère désormais se taire face aux juges

Le 11 septembre, Claude Guéant a prononcé cinquante et une fois la même phrase face aux questions des juges de l’affaire libyenne : « J’exerce mon droit au silence. » L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy, cerné par les dernières découvertes de l’enquête, apparaît de fait de plus en plus affaibli dans sa défense.

Fabrice Arfi et Karl Laske

Par cinquante et une fois, le 11 septembre, Claude Guéant a prononcé la phrase « J’exerce mon droit au silence » face aux juges de l’affaire des financements libyens, Serge Tournaire et Aude Buresi, refusant à la manière d’un Patrick Balkany de répondre à l’intégralité des questions qui lui ont été posées.

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