L’argent libyen de Sarkozy Chronique

« Il n’y a pas de logique, c’est la vie » : Alexandre Djouhri s’embourbe au procès des financements libyens

L’agent de corruption présumé a été interrogé, lundi 3 mars, sur son implication dans un système financier opaque lié à la vente d’une villa dans le sud de la France à un fonds souverain dirigé par le bras droit de Kadhafi. Il a tout nié, malgré les documents accumulés.

Fabrice Arfi

Dire que cet homme a côtoyé pendant des décennies les plus hautes sphères du pouvoir en France et à l’étranger. Qu’il était à tu et à toi avec Nicolas Sarkozy et le milliardaire Serge Dassault. Qu’il avait pour « amis » Claude Guéant et le directeur de cabinet de Kadhafi, Bachir Saleh. Que les portes des palais présidentiels du Gabon ou du Congo-Brazzaville lui étaient toujours grandes ouvertes. Et le voilà une nouvelle fois, lundi 3 mars, à la barre du procès des financements libyens dans la peau d’un personnage qui paraît évoluer à équidistance de Serge le mytho et d’un marlou de Melville, invraisemblable d’arrogance et de drôlerie involontaire.

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