Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires Parti pris

Face à la stratégie incendiaire du pouvoir, l’urgence de réponses politiques

En traitant la révolte des quartiers populaires sous un angle sécuritaire, le pouvoir prend un risque majeur. Même si les violences nocturnes sont en train de s’éteindre, la marmite va continuer à bouillir tant que les conditions de vie et les perspectives ne seront pas meilleures.

Ilyes Ramdani

Les nuits sont de plus en plus calmes. Dans les quartiers populaires, le mouvement de protestation qui a suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre (Hauts-de-Seine) déserte progressivement les rues. Un « retour au calme et à l’ordre » jugé précaire mais salué par Emmanuel Macron, dont le gouvernement a déployé un arsenal massif pour dissuader les révoltés : des personnels sur le terrain (45 000 agents de police et de gendarmerie chaque soir), des circulaires incitant les juges à la plus grande fermeté et des déclarations martiales.

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