C’est à peine s’il comprend pourquoi il se retrouve mêlé à ce scandale d’État. L’ancien ministre Éric Woerth (LR), aujourd’hui président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a tenté de déminer, devant les juges d’instruction, les accusations judiciaires qui le visent dans l’affaire des financements libyens. Le 29 mai dernier, il a expliqué avoir reçu des dons anonymes et en espèces sous enveloppes au QG de campagne de Nicolas Sarkozy, mais ses explications, souvent confuses, ont en réalité fragilisé sa défense, selon le compte-rendu d’audition dont Mediapart a pu prendre connaissance.
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