Woerth aux juges: «Vous vous dites qu’il y a eu beaucoup d’argent liquide»
L’ancien ministre Éric Woerth, aujourd’hui président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a tenté de déminer devant les juges les accusations judiciaires qui le visent dans l’affaire des financements libyens. Il a expliqué avoir reçu des dons anonymes et en espèces sous enveloppes, mais ses explications, confuses, ont fragilisé sa défense, selon le compte-rendu de son audition.
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C’est à peine s’il comprend pourquoi il se retrouve mêlé à ce scandale d’État. L’ancien ministre Éric Woerth (LR), aujourd’hui président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a tenté de déminer, devant les juges d’instruction, les accusations judiciaires qui le visent dans l’affaire des financements libyens. Le 29 mai dernier, il a expliqué avoir reçu des dons anonymes et en espèces sous enveloppes au QG de campagne de Nicolas Sarkozy, mais ses explications, souvent confuses, ont en réalité fragilisé sa défense, selon le compte-rendu d’audition dont Mediapart a pu prendre connaissance.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
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