Au nom de la «cohérence» sanitaire, la justice rappelle les maires frondeurs à l’ordre
Au printemps, plusieurs maires voulaient durcir les règles de confinement, mais la priorité automnale est plutôt de préserver le petit commerce. Dans les deux cas, les tribunaux posent des bornes nettes à leur action. « Des poursuites pénales pourraient être envisagées », indique un ministre.
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UneUne nouvelle fois, le confinement a déclenché une épidémie d’arrêtés municipaux. De Lanmeur à Perpignan, de Marmande à Brive-la-Gaillarde, des maires de tous bords politiques ont pris la plume ces derniers jours pour autoriser la réouverture de commerces non alimentaires dans leurs communes au nom de « l’égalité de traitement ». Ils envisagent leurs décisions comme une forme de soutien symbolique aux magasins des centres-villes face à la grande distribution et aux plateformes de vente en ligne.