L’étonnant départ de la conseillère santé d’Emmanuel Macron
Conseillère santé du président de la République depuis le début du quinquennat, Marie Fontanel a quitté l’Élysée le 31 janvier, alors que l’OMS venait de déclarer « l’urgence de santé publique de portée internationale ». Elle n’a été remplacée qu’un mois plus tard. Cette vacance interroge de nouveau sur la gestion de la crise sanitaire par le pouvoir, au moment où la menace pandémique se profilait déjà.
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SonSon départ fut moins médiatisé que celui de l’ancienne ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn. Il n’en demeure pas moins aussi problématique. En poste à l’Élysée depuis le début du quinquennat, Marie Fontanel a officiellement quitté ses fonctions de conseillère solidarités et santé d’Emmanuel Macron le 31 janvier dernier, après avoir vanté une dernière fois son bilan. La veille, à la suite d’une réunion de son Comité d’urgence consacrée au « nouveau coronavirus », l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait « l’urgence de santé publique de portée internationale ».
Depuis plus de 18 ans, la mère d’Éric Ciotti occupe une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie pourtant réservé à des soins de courte durée. Conséquence : la prise en charge est entièrement assumée par la Sécurité sociale, avec au moins 500 000 euros d’économies à la clé pour la famille Ciotti. Le nouveau patron des Républicains n’a pas répondu à nos questions.
Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
par Yann Philippin
Retraites : la nouvelle réforme de Macron
— Analyse
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
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