Extrême droite Enquête

Ukraine : la guéguerre des ultradroites françaises

Au-delà de la trentaine de ses militants partis combattre en Ukraine, l’ultradroite française se déchire sur les réseaux sociaux, entre les anciens, pro-Poutine, et les plus jeunes, pro-Ukraine. Les plus radicaux accusent les deux camps de se tromper de champ de bataille.

Sébastien Bourdon et Matthieu Suc

Sur la messagerie Telegram, la photo de profil de Paul* laisse apparaître un soleil noir, symbole lié au nazisme ayant notamment figuré sur la couverture du manifeste de Brenton Tarrant, le terroriste australien auteur de la tuerie ayant fait 51 morts dans deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Une autre, plus ancienne, comporte une totenkopf, l’emblème d’une division de la Waffen-SS notamment affectée à la garde des camps de concentration et d’extermination nazis. 

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