« On a estimé que boire de l’eau était un droit, comme l’était celui de respirer »
En 2005, la mairie de Châteldon a instauré la progressivité des tarifs de son eau potable, avec une première tranche gratuite, dans un but social et de sensibilisation à la rareté de la ressource. Alors qu’une généralisation de la pratique est en discussion à l’Assemblée, le maire Tony Bernard revient sur cette expérience qui a, selon lui, tenu toutes ses promesses.
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ChâteldonChâteldon (Puy-de-Dôme).– En 2005, la petite commune puy-dômoise de Châteldon (780 habitant·es) avait fait œuvre pionnière en matière d’accès à l’eau potable en introduisant le principe de gratuité pour les premiers mètres cubes consommés par ses habitant·es. La mesure, accompagnée d’une progressivité des tarifs, avait permis une réduction de la facture de nombre d’administré·es parmi les moins aisé·es, ainsi qu’une prise de conscience de la rareté de la ressource en eau et une diminution de sa consommation.