Émaillé de violences, le premier meeting de campagne d’Éric Zemmour lui a permis de se poser en cible de la « meute » médiatique. Le candidat de l’ultradroite utilise la victimisation et des méthodes d’agit-prop qui ont déjà égaré les médias états-uniens lorsque Donald Trump a émergé. Il est urgent que les médias français prennent la mesure du piège immense auquel ils sont confrontés.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
SommesSommes-nous vraiment étonnés ? Le premier meeting d’Éric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis), dimanche 5 décembre, s’est terminé par une attaque violente menée par certains de ses partisans, chauffés à blanc, contre des militants de SOS Racisme. Un peu plus tôt, des journalistes de « Quotidien » avaient été pris à partie, et une équipe vidéo de Mediapart a reçu des coups.