Valérie Pécresse, l’autre candidate qui aime les cabinets de conseil
À la tête de la première région de France, la candidate LR a attribué au moins 12 millions d’euros de marchés publics à différents cabinets privés. Une de ces sociétés, EY, s'est imposée depuis 2018 comme un partenaire privilégié de la Région Île-de-France. Plusieurs proches de Valérie Pécresse sont d'anciens consultants.
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SitôtSitôt le scandale révélé, leurs flèches ont filé droit. Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, a parlé d’un « scandale d’État ». Le député Julien Aubert, à la tête de la cellule « riposte » de la campagne, a dénoncé une « impression de conflits d’intérêts ». Et Valérie Pécresse ? À rebours de ses lieutenants, la candidate du parti Les Républicains (LR) a commenté avec modération la révélation, par le Sénat à majorité de droite, de l’influence « tentaculaire » des cabinets de conseil au cœur de l’État.