Cœur de boxeur. Le vrai combat de Christophe Dettinger, essai d’Antoine Peillon écrit dans l’urgence démocratique, montre comment l’homme qui fit reculer les gendarmes mobiles sur une passerelle fut traité en symbole à détruire par un pouvoir aux abois.
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Dans la guerre sociale qui se mène sous nos yeux contre le mouvement des gilets jaunes, la première victime ex æquo – avec les suppliciés des violences policières –, c’est la vérité. Les « bobards » du premier conflit mondial ont été remplacés par les « fake news », qui pleuvent aujourd’hui comme à Gravelotte. Nous avons tous en tête la dernière tromperie gouvernementale en date : cette prétendue invasion de la Salpêtrière par des êtres humains non pas « casseurs » mais se réfugiant dans l’hôpital parisien pour n’être point cassés.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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