Transparence de l’information : le ministère de l’intérieur se paie la tête des citoyens
Pendant deux ans, le ministère de l’intérieur a refusé de publier trois rapports réalisés par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), portant sur des sujets d’intérêt général et financés par des fonds publics. Il a fini par les mettre en ligne juste avant que le tribunal administratif, saisi par Mediapart, ne l’y oblige.
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AuAu ministère de l’intérieur, la transparence hésite entre vertu de façade, promesse d’avenir et nouveau paradigme qui progresse à pas lents. Alors que les pays anglo-saxons diffusent et mettent en scène une quantité faramineuse de données sur l’action des forces de l’ordre, l’État français semble imperméable à la demande sociale croissante de chiffres, de bilans, d’informations officielles sur des problématiques d’intérêt public.