Au soir du second tour, Nicolas Sarkozy fera mine de triompher en brandissant comme un trophée victorieux les quelques régions conquises par la droite, quand le Parti socialiste dirigeait jusqu'alors 21 des 22 régions. Il reste que cette arithmétique ne pourra pas masquer l'échec stratégique de l'ancien chef de l'État, tel que révélé par ce premier tour des élections régionales. Nicolas Sarkozy préside le grand parti de l'opposition républicaine. À ce titre, et quasi mécaniquement, il aurait dû apparaître ce dimanche comme le premier bénéficiaire de l'immense vague de rejet du pouvoir actuel. C'est ce qui se passe dans toute démocratie civilisée, quand le rejet du pouvoir en place se traduit par l'écrasante victoire du premier parti d'opposition.
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