Justice Reportage

La piscine de Samia Ghali laisse perplexes les magistrats d'Aix

L’affaire de la piscine de Samia Ghali et de son époux, construite dans un espace classé puis régularisée par la Ville de Marseille, passait ce 6 décembre devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence. L'ex-propriétaire, condamné en 2005 à la démolir, demande à être dispensé des 193 900 euros d’astreinte dus à l’État.

Louise Fessard et Jean-Marie Leforestier (Marsactu)

Aix-en-Provence, envoyés spéciaux.- En mars 2010, la sénatrice PS Samia Ghali et son époux Frank Dumontel achètent pour 1,3 million une villa avec piscine sur la colline du Roucas-Blanc, face à Notre-Dame-de-la-Garde. Construit dans un espace boisé classé par l’ex-propriétaire, le bassin est promis à la destruction par un arrêt de la cour d’appel d’Aix-en-Provence du 15 novembre 2005. Celle-ci a condamné l’ex-propriétaire à démolir piscine et mur de soutènement, avec une astreinte de 75 euros par jour de non-exécution.

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