Le parquet accable Tapie et Richard mais épargne Guéant et Sarkozy
Dans ses réquisitions rendues dans le cadre de l’arbitrage frauduleux de l’affaire Adidas, le parquet demande le renvoi en correctionnelle de Bernard Tapie, de Stéphane Richard (actuel patron d'Orange) et de quatre autres personnalités. En revanche, Claude Guéant est épargné, même si son rôle clef tout comme celui de Nicolas Sarkozy sont pointés.
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Attendues depuis de longs mois, les réquisitions du parquet dans le volet pénal de l’affaire Tapie ont été rendues le lundi 6 mars. Sans grande surprise, elles sont d’une grande sévérité à l’encontre de Bernard Tapie et de Stéphane Richard, ainsi que quatre autres personnalités impliquées dans le scandale du célèbre arbitrage frauduleux, mises en examen pour escroquerie en bande organisée et complicité de détournement de fonds publics. Mais l’ancien secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, est épargné, même si dans ses réquisitions le parquet pointe qu’il a joué, de même que Nicolas Sarkozy, un rôle clef dans l’histoire.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
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