A Marseille, la scolarisation de minots étrangers mobilise une escouade de référents solidaires

Un réseau de quelque 200 bénévoles a facilité la scolarisation de mineurs étrangers vivant depuis des mois dans un squat, évacué début juin. Face au dédale administratif, un pragmatisme du quotidien.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Comme beaucoup de jeunes étrangers, Ibrahim*, 16 ans, n’a qu’une idée en tête : aller à l’école. Arrivé à Marseille en novembre, il dormait à la gare Saint-Charles, quand un autre jeune l’a orienté vers Romain, l’un des fondateurs de Ramina (Réseau d’accueil des minots non accompagnés). Au fur et à mesure des placements de jeunes à l’hôtel, un lit s’est libéré pour lui au squat Saint-Just, puis dans un hôtel. L’ancien couvent, situé sous les fenêtres du conseil départemental, a hébergé des centaines de migrants depuis décembre 2018, avant d’être évacué le 8 juin à la suite d’un incendie. Le départ de feu n’a fait aucune victime, mais signe la fermeture définitive de ce lieu. 

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal