Justice Parti pris

L’Etat veut-il vraiment faire annuler l’arbitrage Tapie?

Pour piloter le recours en révision, l'État a maintenu dans ses fonctions Me Jean-Pierre Martel, l'un des deux avocats qui ont si mal défendu l'intérêt général pendant l'arbitrage. 

Laurent Mauduit

Dans les nombreuses procédures que le scandale Tapie a enclenchées, au pénal comme au civil, l’État et les entités publiques qui lui sont liées ont engagé une ribambelle de nouveaux avocats pour faire prévaloir leurs droits. Mais dans le lot, il en est un qui n’a pas été remplacé et qui va jouer un rôle central : il s’agit de Me Jean-Pierre Martel, qui va continuer de conseiller le Consortium de réalisation (CDR – la structure publique de défaisance où ont été cantonnés en 1995 les actifs douteux de l’ex-Crédit lyonnais) pour le recours en révision qui a été engagé contre la sentence allouant 403 millions d’euros à Bernard Tapie.

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