Tout au long de la campagne, les candidats se sont faits discrets autour des usines en difficulté. Leurs programmes sont à l'image de cette timidité : ils semblent avoir acté que les politiques n'ont plus de marge de manœuvre pour sauver l'industrie française.
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IlIl gravit une échelle, un syndicaliste lui prête main-forte, il grimpe sur le toit d’un camion et prononce ces mots : « Je voulais être avec vous aujourd’hui. Je suis candidat à l’élection présidentielle […] et je viens devant vous prendre des engagements, avec toute la responsabilité nécessaire. Je ne veux pas me retrouver dans la situation d’être élu sur une promesse, et ensuite ne pas revenir parce qu’elle n’aurait pas été tenue. » Tout comme elle s’est nouée, le 22 janvier 2012 au Bourget, autour de sa fameuse déclaration de guerre au monde de la finance, la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle se joua-t-elle sur cette tribune improvisée devant les ouvriers sidérurgiques de Florange (Moselle), un mois plus tard ?