Affaire Sarkozy-Kadhafi : ce que contient le réquisitoire du Parquet national financier
« L’avantage espéré consistait, pour Nicolas Sarkozy, à obtenir un soutien financier occulte à la campagne électorale de 2007 pour la présidence de la République. » Dans un réquisitoire long de 425 pages, le Parquet national financier (PNF) retrace une décennie d’investigations sur une tentaculaire affaire d’État.
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UnUn candidat qui va devenir président : Nicolas Sarkozy. Un autocrate qui règne d’une main de fer sur son pays : Mouammar Kadhafi. Des ministres français, des dignitaires libyens et des intermédiaires pour faire secrètement le lien entre tout le monde à l’approche de l’élection présidentielle. Puis une demande de financement au détour d’un voyage éclair, des paiements occultes effectivement réalisés. Et enfin des contreparties de différentes natures consenties par la France de Sarkozy au profit de la Libye de Kadhafi, avant qu’une guerre stoppe net l’idylle.