Le préfet Claude Guéant n'a rien perdu de sa morgue, mais cela ne l'a pas tiré d'affaire pour autant. Il est, selon les juges, au cœur d'un « pacte de corruption » passé par les autorités libyennes avec Nicolas Sarkozy. Devant les magistrats qui l'ont interrogé une journée entière, le 5 juin dernier, l'ancien ministre de l'intérieur a opposé d'anciennes postures aux questions et aux éléments nouveaux accumulés par l'enquête, répétant souvent, acculé, n'avoir « aucun souvenir » ou « aucune observation » à formuler.
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