Santé

La mauvaise utilisation des IRM pèse sur les malades du cancer

Pour obtenir une IRM de suivi d’un cancer, il faut attendre, d’une manière injustifiée, deux fois plus longtemps en Midi-Pyrénées qu’en Picardie. C’est l'une des raisons qui expliquent les fortes inégalités géographiques et sociales face au cancer. Déjà mise en cause au CHU de Strasbourg, l’utilisation de ces machines pose décidément question.

Caroline Coq-Chodorge

Au CHU de Strasbourg, devant « l’inertie » de l’administration, le professeur Christian Marescaux a pris la décision rare de s'exprimer publiquement pour dénoncer « la mise en place d’une pénurie organisée d’IRM » – cet examen d’imagerie par résonance magnétique – au détriment de certaines urgences (lire notre précédente enquête ici). Depuis, il compte ses soutiens dans la communauté médicale : « huit médecins », dit-il, l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) et la CGT médecins.

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