Violences sexistes et sexuelles Enquête

L’école des gardiens de prison accusée de ne pas agir contre les violences sexuelles

Visée par des collages l’accusant de protéger des agresseurs, l’École nationale d’administration pénitentiaire déploie beaucoup d’énergie pour faire taire les accusations. Les victimes, elles, regrettent de n’être pas assez protégées. Voire d’être soupçonnées.

Cécile Hautefeuille

Dans la nuit du 17 au 18 juillet 2023, des affiches sont collées dans les rues d’Agen (Lot-et-Garonne) et à proximité de prisons à Paris, Rouen et Clermont-Ferrand. Signées par le collectif des colleuses féministes Agen47, toutes visent l’Énap, l’École nationale d’administration pénitentiaire. Les mots placardés dénoncent « l’école de l’hypocrisie », « l’école nationale des agresseurs protégés » et la « loi de l’omerta » qui prévaudrait dans l’établissement.

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