Au Touquet, la droite va au-delà du discours de Grenoble
Toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus haut, à moins que ce ne soit toujours plus bas : la double approche des régionales et de la primaire lance les ténors de la droite dans une foire aux surenchères. De Christian Estrosi à Xavier Bertrand, en passant par Nicolas Sarkozy, le campus des “Jeunes Républicains” qui s’est tenu au Touquet marque même une rupture dans la course à l’extrême droite.
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LeLe discours de Grenoble est désormais dépassé. Prononcé par le président de l’époque, Nicolas Sarkozy, en 2010, il avait consacré la ligne inspirée par Patrick Buisson. Une radicale droitisation que la campagne présidentielle confirmerait deux ans plus tard, et qui visait à réduire le Front national en reprenant son programme et ses mots.