L’allocution d’Emmanuel Macron a été suivie de cafouillages à tous les étages. Des ministres qui le contredisent, une administration placée devant le fait accompli, des promesses dont on peine à comprendre comment elles seront tenues… En cherchant à redorer son image, le chef de l’État entretient la confusion.
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Lundi soir, Emmanuel Macron s’est prêté à son exercice favori : lancer des promesses depuis l’Élysée, sans questions de journaliste derrière, sans possibilité de rebond, sans détails auxquels s’accrocher pour comprendre de quoi il retourne exactement. Après un mois de confinement, il a ouvert de nombreuses portes pour y mettre un terme, en sommant son gouvernement de présenter « d’ici 15 jours » un plan suffisamment solide pour qu’elles ne se referment pas d’un simple coup de vent.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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