Christian Troadec, bretonnant entre « Marx et la bible »
On le dit « divers gauche » et ça lui va bien, tant sa gauche peut paraître diverse, ou opportuniste selon les points de vue. Profondément régionaliste, sa constance, proche de la gauche alternative, puis partisan d’une alliance Royal-Bayrou, soutien de François Hollande au nom d'une communauté d'intérêts avec Jean-Yves Le Drian, et finalement chef de file des Bonnets rouges. Son propre envol ?
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« Ce n'est pas ma faute si j'ai des copains partout. Mon père était déjà comme ça. Et puis, je suis breton avant tout. » Christian Troadec ne parlemente même plus, quand on tente de lui faire expliquer sa ligne politique. « Tant pis si je suis incompris », soupire le maire de Carhaix, de guerre lasse, avant un éclat de rire tonitruant. Il raconte sans se faire prier les derniers coups de fil « d'encouragement » qu'il a reçus récemment : Alain Krivine, Jean Lassalle, Pierre Larrouturou, Philippe Poutou. Au bout de dix ans de mandat, le maire de Carhaix, qui se jure « bien plus ancré à gauche qu'un Hollande ou un Mélenchon », a pris l'habitude d'être attaqué sur sa ligne politique, dont la conduite peut paraître aussi indéchiffrable qu'un manuscrit de la mer Morte.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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