Droite Confidentiel

À Neuilly, l’UMP a perdu plus de la moitié de ses adhérents

Même Neuilly, terre des Sarkozy et l'une des plus importantes sections UMP de France, ne résiste pas à l'hémorragie des adhérents. Depuis 2007, la section a perdu plus de la moitié de ses encartés. C'est plus qu'à l'échelle nationale (un tiers). En cause, les « crash » successifs du parti, qui n'a pas présenté de candidats aux municipales et législatives.

Marine Turchi

Même Neuilly ne résiste pas à l'hémorragie des adhérents UMP. La ville, dirigée par Nicolas Sarkozy pendant près de vingt ans, et l'une des plus importantes sections UMP de France, a perdu, depuis 2007, plus de la moitié de ses militants encartés. C'est plus qu'à l'échelle nationale, où le parti a vu s'évaporer un tiers de ses adhérents (ils étaient 370 000 fin 2007, et 250 000 fin 2013). Alors que l'UMP traverse une crise importante, marquée par cinq années de défaites électorales, l'élection fiasco de son président en 2012, des divisions idéologiques et une guerre des chefs qui a fait fuir certains militants, les chiffres d'adhésion de cette section clé sont loin d'être anodins.

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