Ovni de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron n'a pas encore présenté son programme mais compte déjà de nombreux supporteurs. Jeunes ou plus âgés, pour la plupart jamais engagés en politique, ils remplissent les salles où il se produit, apprécient sa « nouveauté », son envie de « dépasser les clivages », sa promesse vague de « libérer les énergies ». De Strasbourg à Lille, de Nevers au Mans, enquête sur les nouveaux convertis du « macronisme ».
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« On va gagner ! » Sous un escalier du Zénith de Lille (Nord), un cri de guerre sonore retentit. C'est la « team ambiance » (sic) qui s'échauffe. Dans deux heures, ces filles et ces garçons, tous très jeunes, lanceront des « Macron président ! » avant que leur candidat n'entre en scène. Les dizaines de bénévoles – les « helpers » en jargon Macron, reconnaissables à leurs tee-shirts blancs siglés au nom du mouvement – organisent l'accueil des invités et préparent les formulaires de don. Devant une pancarte du célèbre hypnotiseur Messmer, une grande bannière blanche fait la pub de Révolution, le livre du candidat à la présidentielle sorti avant Noël.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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