Il faut interdire à Bernard Cazeneuve de se manifester
Le ministre de l'intérieur défile de média en média pour dénoncer haut et fort les « casseurs extrémistes ». Il serait mieux inspiré de remettre de l'ordre dans des forces de sécurité instrumentalisées dans la gestion du mouvement social.
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C’est le signe de tous les gouvernements en crise. Quand rien ne va plus, il reste le ministre de l’intérieur pour désigner à l’opinion l’ennemi, mobiliser la gendarmesque et prendre des mesures d’exception. Ce long week-end, Bernard Cazeneuve aura donc été omniprésent, s’assurant de bien montrer le calme déterminé et « la fermeté totale » dont est censé faire preuve un ministre de l’intérieur contre les « casseurs ». Car la France, ou au moins plusieurs de ses villes, serait la proie d’une nouvelle génération de « radicaux » : des « casseurs extrémistes qui ont pour seule motivation la haine de l’État et de ce fait, des valeurs de la République », croit savoir le ministre.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
L’ancien président de l’UEFA a reçu de luxueux cadeaux offerts par l’oligarque ukrainien Grigori Surkis, aujourd’hui mêlé à une affaire de « détournement de fonds » présumé en lien avec les fédérations ukrainienne et européenne de football.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
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