Justice Reportage

Au procès de Christophe Galtier, le « racisme ordinaire » et « l’obsession » du ramadan

Jugé vendredi pour « discrimination » et « harcèlement moral » lorsqu’il entraînait Nice, Christophe Galtier a nié en bloc. La longue audience a révélé peu d'éléments matériels mais une flopée de témoignages concordants sur les pratiques du technicien. Le parquet a requis un an de prison avec sursis et 45 000 euros d’amende. La décision sera rendue le 21 décembre.

Ilyes Ramdani

Nice (Alpes-Maritimes). - Christophe Galtier a ressorti le costume noir des grandes soirées de Ligue des champions. Même le langage corporel raconte une vieille routine de banc. Avant de s’avancer à la barre, l’entraîneur de football se tient droit, les mains dans les poches, un chewing-gum à la bouche qu’il mâchouille ostensiblement. Le président du tribunal s’apprête à ouvrir les débats. Le prévenu lève la tête et pousse un grand soupir, comme pour évacuer le stress.

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