Ils ont parrainé le Front national en 2002 ou 2007 et ont connu « une chasse aux sorcières ». Certains y ont laissé un mandat ou une subvention. Que vont-ils faire en 2012 ? Mediapart a posé la question à 50 d'entre eux.
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C’estC’est une sorte de marronnier. L’hiver précédant chaque élection présidentielle, le Front national tire la sonnette d'alarme pour dire qu’il n’est pas sûr de pouvoir briguer l'Elysée, faute de réunir les 500 signatures nécessaires. En 2012, une Le Pen en chasse un autre, mais le discours sur les parrainages de maires reste inchangé. Après avoir reconnu « des difficultés », Marine Le Pen s’est dite « inquiète » et a écrit à François Fillon pour lui réclamer un parrainage anonyme. Début janvier, alerte au bureau exécutif du parti : la candidate afficherait un déficit d'environ 80 promesses par rapport à son père à la même période en 2007.