Macron hué et gilets jaunes en défilé: 24 heures de colère française
Plusieurs milliers de « gilets jaunes » ont défilé samedi à Paris et dans les régions, dans un contexte social toujours tendu. Alors que le mouvement de grève contre la réforme des retraites fléchit, les actions ciblées se multiplient. Emmanuel Macron a ainsi été exfiltré d’un théâtre sous les huées, et le journaliste Taha Bouhafs placé en garde à vue.
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Les « gilets jaunes » reprennent des couleurs. Ils étaient plusieurs milliers à défiler dans Paris, samedi 18 janvier, pour la 62e semaine de mobilisation, sans compter les manifestations dans les régions. Le rassemblement parisien s’est globalement bien déroulé, malgré des heurts avec les forces de l’ordre, une trentaine d’interpellations, de nouvelles scènes de violences policières et quelques incendies épars.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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