Le comité antitorture européen alerte sur les conditions de détention dégradées en Guyane
Une prison surpeuplée, des violences entre détenus importantes… Le tableau dressé par un rapport du Comité pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants du Conseil de l’Europe après une visite en Guyane est préoccupant.
Guillaume Reuge (Guyaweb)
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PourPour cet épais rapport de 107 pages du Comité pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants du Conseil de l’Europe (CPT) publié le 12 mars, les rapporteurs ont visité fin 2023 en Guadeloupe et en Guyane les prisons, les centres de rétention administrative et les locaux des forces de l’ordre. Ils y ont constaté de nombreux dysfonctionnements et se disent « préoccupés » par la surpopulation et la violence en prison, ainsi que par les conditions matérielles de détention, dans la pénitentiaire comme dans les établissements des forces de l’ordre de Guadeloupe et de Guyane (lire notre encadré). En particulier à la prison de Rémire-Montjoly, qui cumule ces trois facteurs.