Éducation et enseignement supérieur Reportage

A l’«école gitane» de Perpignan, des enfants aux ambitions perdues

L’école La Miranda a la spécificité de n’accueillir que des enfants de familles gitanes. Alors que l’Éducation nationale a multiplié expérimentations et dispositifs dérogatoires, le taux de présence plafonne à 40 %, avec une ambition scolaire quasi inexistante. Anatomie d’un « séparatisme » subi.

Prisca Borrel

Perpignan (Pyrénées-Orientales).– À la question de savoir quel métier ils pourraient exercer plus tard, les élèves de La Miranda louvoient. « Non, mais nous, on ne veut pas devenir avocats… », assènent-ils sans cesse. Cette école publique de Perpignan qui n’accueille, par un effet de ségrégation sociale, que des enfants de familles gitanes regroupe 240 élèves aux ambitions perdues.

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