Police

Antiterrorisme : les services recrutent

Deux semaines après les attentats de Paris, le premier ministre Manuel Valls a annoncé, ce mercredi 21 janvier, 2 680 emplois supplémentaires pour l'antiterrorisme dont 1 100 pour les services de renseignement. S'agit-il de mettre en place une surveillance massive à la façon des États-Unis ?

Louise Fessard

Deux semaines après les attentats de Paris, le premier ministre Manuel Valls a annoncé le 21 janvier 2014 des recrutements et moyens inédits pour l’antiterrorisme. D’ici trois ans, 2 680 emplois supplémentaires, dont 1 400 pour le ministère de l’intérieur, seront créés. Comme lors du vote de la loi antiterroriste du 13 novembre 2014, c’est le « changement d’échelle » des retours de combattants djihadistes qui justifie ce déploiement massif pour Manuel Valls. En sous-texte, il s’agit également de pallier les suppressions de postes et l’absence d’investissement du précédent gouvernement de droite.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter